Le secteur bancaire et de la microfinance sénégalais affiche des résultats solides, marquant une nette amélioration de ses indicateurs de performance. Hier jeudi, lors de la cérémonie d’ouverture de la 41ᵉ session du Conseil national du crédit, Bassirou Sarr, directeur de cabinet du ministre des Finances et du Budget, a salué « la bonne tenue, de l’activité et de la rentabilité des banques et structures de microfinance du pays. »

Selon M. Sarr au micro de APS, « l’encours de crédits des banques a connu une progression annuelle de 8,8%, atteignant 7.496,8 milliards FCFA à fin juin 2024. Cette augmentation reflète non seulement un dynamisme du secteur mais aussi une gestion améliorée du risque de crédit. Le taux des créances en souffrance nette des provisions a ainsi reculé à 4,6% du total des crédits, signalant une meilleure qualité du portefeuille bancaire. »

Concernant les exigences de contrôle prudentiel, Bassirou Sarr a indiqué que « les banques sénégalaises sont désormais en conformité avec les normes de Bâle 2 et Bâle 3, en vigueur dans l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) depuis janvier 2023. Le ratio de solvabilité moyen des établissements bancaires s’élève à 15,2%, un chiffre nettement supérieur à la norme minimale de 11,5%, renforçant ainsi la stabilité du système financier. »

Le secteur de la microfinance a également enregistré des performances remarquables, rapporte le journal. « L’encours des crédits distribués aux sociétaires et clients a bondi de 20% en un an, atteignant 780 milliards FCFA à fin juin 2024. En parallèle, la qualité du portefeuille s’est améliorée, avec un taux de dégradation passant de 6,5% en juin 2023 à 6,7% en juin 2024, reflétant une gestion plus rigoureuse des risques dans le secteur », a indiqué Bassirou Sarr.

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