Le Président Bassirou Diomaye Faye a participé à la 8e édition de la Future Investment Initiative, organisée en Arabie Saoudite et visant à promouvoir l’investissement dans les pays participants. Interrogé sur les principales priorités de la Vision 2050 pour atteindre la croissance par Richard Attias, le chef de l’Etat sénégalais a fait savoir que toute la différence pourrait se faire grâce à la transformation des matières premières au pays avant toute exportation. « Cette vision Sénégal 2050 repose sur 4 piliers fondamentaux. Comme vous le savez, depuis que nous sommes arrivés au pouvoir il y a 7 mois, nous avons décidé de sortir de la logique des urgences électoralistes pour regarder très loin, pour mieux planifier et pouvoir mieux prendre en charge les préoccupations de manière plus large et trouver des solutions. Nous avons remarqué qu’au Sénégal, et en Afrique en général, il y a des ressources minières et minéraliéres importantes, mais qui sont exportées en état de matière première, n’offrant pas aux pays l’opportunité de les transformer sur place et d’apporter de la valeur. Nous avons dit qu’il fallait inverser ce cycle et c’est la base de la transformation systémique de notre économie sur laquelle repose la Vision 2050. Nous nous sommes dit qu’il faut commencer par transformer les matières premières sur place, ajouter de la valeur, exporter et rééquilibrer la balance commerciale du pays », a fait savoir le président Faye. Pour atteindre cet objectif, Bassirou Diomaye Faye est conscient qu’il faudra au Sénégal des industries capables de transformer ces matières premières. Mais, également, ces industries devront respecter les normes environnementales. « Évidemment, cela ne pourra se faire que lorsque nous aurons des industries capables de transformer ces matières premières. Qui dit cela dit énergie. Mais le monde en est aujourd’hui à une préoccupation climatique importante, qui nous impose des défis écologiques. Et nous avons un 2e pilier (de la Vision Sénégal 2050) qui est d’avoir une économie beaucoup plus accessible, beaucoup plus verte, pour avoir une économie qui soit à la fois durable, mais résiliente. Quand on parle de transformation, il faut que les industries puissent être accueillies dans un cadre favorable pour l’investissement. Et c’est ce qui a motivé, ces dernières années, l’éclosion de jeunes économiques sur lesquels travaillent, depuis quelques années, l’Agence de Promotion des Investissements, pour donner le meilleur climat et les meilleures opportunités aux investisseurs d’arriver dans le pays dans des conditions favorables », a ajouté Bassirou Diomaye Faye. 

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