L’Association des lutteurs en activité dirigée par Gris Bordeaux ne veut plus de Bira Sène, président sortant du Comité national de gestion (CNG) de la lutte d’autant que son mandat a pris fin depuis le 7 octobre dernier. Pourtant, signale les Echos dans son édition de ce mercredi, 30 octobre, «le bureau sortant continue de bosser pour le ministère des Sports». La preuve, souligne la source, «interpellé par le monde de la lutte, [l’équipe de Bira Sène] était dans l’obligation d’envoyer une correspondance [à Khady Diène Gaye] pour statuer sur l’ouverture de la saison». Le journal souffle que la tutelle leur a donné «l’autorisation de poursuite des activités», à travers deux circulaires signées par son directeur de cabinet, El Hadji Tanor Gning. «Le processus de nomination des membres du [CNG] est en cours de finalisation. Toutefois, toutes les activités programmées sont autorisées à se poursuivre», mentionne le collaborateur du ministre, repris par le quotidien d’information. Qui confie que Bira Sène et ses collaborateurs «se sont adonnés» à l’organisation des galas de lutte tenus ce week-end. Les Echos, révélant les premières tendances du vote, croit savoir que le président sortant est parti pour se succéder à lui-même : «Les bulletins qui ont été déposés par les 23 entités qui composent la lutte donnent à Bira Sène 13 points. Le populaire arbitre Malick Ngom aurait récolté 7 points. Bécaye Mbaye, Manga 2 et Khalifa Niang ont chacun un point». Les résultats se sont publiés incessamment, avance les Echos.