Le président fondateur du think tank Afrikajom center, Alioune Tine, salue les avancées dans le fonctionnement de la justice sénégalaise depuis l’avènement du nouveau régime. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 3 novembre, Alioune Tine a indiqué que la libération de Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum sa bopp, et du commissaire Cheikhna Keïta, président du mouvement « Force Doolel Askan wi » est une « excellente chose » qui peut être « saluée comme un progrès de l’impartialité de la justice  sénégalaise ».

Avec l’avènement du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la tête du pouvoir exécutif, les lignes commencent à bouger au niveau de la justice sur le plan de l’amélioration de l’Etat de droit au Sénégal. L’avis est du président fondateur du think tank Afrikajom center, Alioune Tine, par ailleurs ancien président de la Rencontre africaine des droits de l’homme (Raddho). Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 3 novembre, Alioune Tine a salué la libération de Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum sa bopp et candidat investi sur la liste de la coalition « Samm sa Kaddu » et du commissaire Cheikhna Keïta, président du mouvement « Force Doolel Askan wi », également investi par la coalition Takku-Wallu Sénégal dirigée par l’ex-chef de l’Etat, Macky Sall. Répondant à une interpellation de notre confrère Baye Omar Guèye, Alioune Tine a indiqué au sujet de ces libérations que c’est « une excellente chose » qui doit être « saluée comme un progrès de l’impartialité de la justice sénégalaise ».

« Ce que nous constatons, c’est qu’il y a moins de répression, moins de tension par rapport à ces arrestations. Quand on a arrêté pour la première fois Bougane, il y avait des attroupements aux abords du commissariat mais il n’y a pas eu de lacrymogènes, il n’y a pas eu non plus de tensions et puis quelque temps après, il a été délibéré ». Poursuivant son analyse de la situation de l’Etat de droit dans le contexte politique actuel marqué par des tensions, Alioune Tine ajoutera : « Je pense que les lignes bougent au niveau de la Justice sénégalaise. Il faut franchement s’en féliciter et continuer à être exigeant par rapport à une justice impartiale et faire en sorte que ce qu’on appelle la justice de « Koumba am ndey et de Coumba amoul ndey » (justice à deux vitesses) surtout par rapport aux hommes politiques cesse vraiment».

NANDO CABRAL GOMIS

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