C’est le leader de Pastef, Ousmane Sonko, qui a lancé la mèche pour dénoncer l’agression de ses militants et directement accusé Barthélémy Dias d’en être l’instigateur. « À tous les patriotes du pays, Barthélemy DIAZ et sa coalition ne doivent plus battre campagne dans ce pays (…) Que chacune des agressions subie par PASTEF de leur part, depuis le début de la campagne, que chaque patriote qu’ils ont agressé et blessé, soit proportionnellement vengé », a fait savoir Ousmane Sonko.
Dans la foulée, plusieurs de ses « lieutenants », cadres de son parti, ont réagi. Ngagne Demba Touré, Directeur général de la Société des mines du Sénégal, a abondé dans le même sens que son leader, promettant la loi du talion. « Œil pour œil, dent pour dent. Nous n’allons pas rester les bras croisés ! Barthélemy Diaz et sa bande de voyous vont découvrir de quel bois nous-nous chauffons. Qu’ils se le tiennent pour dit : la campagne électorale, ce n’est pas la foire à la violence impunie. À tous les jeunes du parti, tenez-vous prêts ! Soit ils nous respectent, soit nous les écraserons tout bonnement », a écrit le « Pastefien » sur le réseau social Facebook.
Même son de cloche chez Waly Diouf Bodiang, proche de Sonko depuis des années et directeur général du Port autonome de Dakar, qui interpelle également les forces de l’ordre. « Si la police n’arrête pas Barthélémy (Dias) et Assane Diouf, nous les arrêterons.Ce sera de la légitime défense (…) Nous avons les moyens d’apporter une réponse clinique à cette violence », dit-il.
Fadilou Keita, directeur de la Caisse de dépôts et de consignations (CDC a aussi adhéré à la déclaration de Ousmane Sonko. « J’adhère à 1000% au discours du PM Ousmane Sonko. Il a raison sur toute la ligne (…) Barthélémy Dias ne battra plus campagne dans ce pays », lance t-il.
Mieux, Fadilou Keita donne même rendez-vous à l’actuel maire de Dakar, ce mardi et mercredi près de chez lui, à Baobab. « BARTH à mercredi. Ce sera pour demain et mercredi à Baobab », écrit-il sur Facebook.
Des sorties qui promettent une spirale de violences à quelques jours du scrutin, prévu le dimanche 17 novembre.