Si l’on en croit Mor Kébé, prévisionniste à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), les pluies hors saison qui arrosent depuis mardi Dakar et plusieurs régions de l’intérieur du pays, n’auront pas les mêmes conséquences que celles de janvier 2002. Il y a 22 ans, le même phénomène avait causé des pertes en vies humaines, décimés le cheptel dans les zones touchées et détruit des hectares de récoltes. «La situation actuelle, bien que provoquée par la même dynamique atmosphérique, ne peut avoir la même ampleur et les mêmes conséquences que celle de 2002», rassure le spécialiste dans les colonnes de L’Observateur. «En effet, embraye ce dernier, ces genres de phénomènes déversent souvent de faibles quantités de pluies dans nos zones, alors que ce qu’on avait obtenu en 2002, était plutôt exceptionnel, avec des quantité extrêmes de pluies. De plus, la fraîcheur qui accompagne ces genres de situation a été intense en 2002, beaucoup plus que la situation actuelle.» Malgré ces assurances, rapporte L’Observateur, l’Anacim, qui annonce un retour à la normale ce vendredi, demande aux populations de se mettre à l’abri et de protéger le bétail ainsi que les récoltes.

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