L’Observateur, qui a assisté à l’audience, souffle que celle-ci a tenu en haleine toute l’assistance. L’affaire oppose M. D. Badiane, une Sénégalaise âgée de 34 ans à P. M. Opaluche, son amant français de 70 ans. L’accusée a tout saccagé, en constatant que son concubin ne comptait plus honorer sa demande en mariage. Le couple s’est rencontré en août 2024 dans un bar de Saly Portudal. Une relation amoureuse qui aboutit très vite à une demande en mariage. La fiancée s’installe aussitôt chez le retraité. Tout se passe à merveille jusqu’au jour où, rapporte le quotidien d’information, le trentenaire constate que son fiancé «commence à changer de comportement». La preuve, souligne la même source, «Opaluche met un terme à toutes les faveurs et autres cadeaux qu’il offrait à [sa concubine].» Il ne s’est pas limité à la sevrer de cadeaux, embraye le journal du Groupe futurs médias : Le septuagénaire a demandé à celle-ci de vider les lieux, «sous prétexte qu’elle commence à lui causer des problèmes». Badiane lui oppose un niet catégorique. La dame, soupçonnant le vigile et homme de confiance du retraité français, S. Faye, «d’influencer son amant», voit rouge. «Elle attend que son copain et son vigile soient absents de la maison pour s’introduire dans la maison nuitamment. [Badiane] brise toutes les vitres des portes de l’appartement, s’empare des biens de valeurs et met tous les bagages sens dessus-dessous.» Dans son excès de rage, la dame va introduire «une quantité importante de chanvre indien dans un des pots de fleurs» avant «d’avertir les éléments de la brigade de gendarmerie de Popenguine», tout en accusant le vigile. Les pandores font une descente sur les lieux, soldée par l’arrestation de Faye pour détention de chanvre indien. Badiane sera également embarquée pour dommage à la propriété d’autrui, violences et voies de fait. Jugée ce jeudi, la mise en cause a commencé par nier les faits, affirmant qu’elle s’est retranchée dans les toilettes après que des cambrioleurs ont fait irruption chez Opaluche. Reprise par L’Obs, elle a fini par avouer «partiellement» les faits. Faye est à l’origine de sa séparation d’avec son amant, souligne-t-elle. Le Procureur a demandé l’application de la loi. La partie civile réclame la réparation des vitres cassées. Délibéré, le 10 décembre prochain, conclut L’Obs.