La livraison de lundi de la presse quotidienne traite de divers sujets, en lien la plupart avec la situation économique du Sénégal.

Le journal Le Quotidien, parlant de la session budgétaire à l’Assemblée nationale, rapporte que les députés « n’ont que 96 heures pour approuver les budgets de 25 ministères et services attachés ».

« Vers un vote sans débat », affiche Le Quotidien, selon lequel après les travaux en commission, les députés devraient enchaîner sur les plénières pour l’adoption du budget, probablement « sans débat ».

Le journal explique la déclaration de politique générale du Premier ministre, prévue le 27 décembre, « a été intercalée dans l’agenda [parlementaire] qui s’est retrouvé très surchargé. Vu les délais très courts, l’article 86 de la Constitution devrait être invoqué », pour un vote sans débat du budget de l’Etat.

« Ça craint pour les ménages », affiche à ce sujet Walfquotidien, qui fait état d’une hausse du service de la dette en soulignant que l’année 2025 « risque d’être chaude pour les Sénégalais ».

« Il faut éclater tout le système économique »

« Et pour cause, de l’avis des économistes, écrit le journal, la +hausse vertigineuse+ du service de la dette va pousser l’Etat à réduire les dépenses et arrêter les subventions, une augmentation des impôts et une dégradation des conditions de vie économiques et sociales ».

L’économiste Ndongo Samba Sylla met principalement en cause le système économique dans sa globalité, affirmant, dans des propos rapportés par le quotidien L’As, que le cadre macro-économique dans lequel évolue le Sénégal « ne permet aucun développement économique ».

M. Sylla, spécialisé en économie du développement et connu pour son militantisme en faveur de la souveraineté monétaire, « pense sans ambages qu’il faut ‘éclater’ tout le système macro-économique du Sénégal », écrit L’As.

Tribune note que pendant ce temps, l’industrie de la construction, secteur des bâtiments et travaux publics, se trouve dans une « situation inquiétante », « dans l’agonie ». Le journal lie cette situation à « la mesure de suspension des opérations foncières » décidées par les nouvelles autorités.

Pour en finir avec les sujets relevant de l’économie, le quotidien Enquête soutient que la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar est « sous haute tension », en raison d’un contentieux remontant à 2010.

« Des écoles privées qui saignent les parents d’élèves »

L’institution consulaire, « qui s’apprêtait à voter son budget 2025 cette semaine, doit faire face à plusieurs fronts juridico-administratifs ouverts par Serigne Mboup et ses amis qui contestent la légitimité de son président Abdoulaye Sow, mettant sur la table une décision de justice qu’ils peinent à appliquer depuis 2012 ».

Libération ouvre son édition sur « un scandale financier et environnemental » dans le secteur du zircon au Sénégal. Grande côte opérations, filiale de la société française Eramet qui a en charge l’exploitation de ce minerai, « n’a jamais versé de gains à l’Etat qui détient 10% du capital », écrit le journal.

Pour le reste des sujets traités par les journaux, Le Soleil fait sa une sur l’automédication, une pratique « à haut risque », Sud Quotidien s’intéressant en priorité à la cherté des services des écoles privées, qui « saignent les parents d’élèves ».

« Frais d’inscription et de scolarité ‘exorbitants’, contributions à des fêtes, les études en maternelle plus chères que les études universitaires…les parents d’élèves lancent un cri de cœur face à ce qu’ils qualifient de business des écoles privées », résume Sud Quotidien.

Selon le quotidien L’Observateur, le général Moussa Fall, ancien Haut commandant de la gendarmerie, est  »sous la menace d’une arrestation », après une double plainte déposée contre lui devant le procureur de la République.

Il est visé par de  »terribles accusations » (kidnapping, harcèlement et tortures) de l’officier de gendarmerie Ibrahima Dramé, ancien commandant du deuxième escadron de la Garde présidentielle.

BK

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