Depuis hier, plus de 200 passagers se trouvent dans une situation extrêmement précaire à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD). Sans information claire ni assistance adéquate, ils sont laissés à leur sort, faisant face à de nombreux défis. Madame Jacqueline Gomis, l’une des passagers, s’est confiée à PressAfrik. « Nous sommes à l’AIBD depuis hier. Les enfants n’ont pas mangé et il y a des passagers malades. On ne nous explique pas. On nous dit que le vol est à 11h, ensuite c’est à 12h30 maintenant. Les responsables ne viennent pas. On a donné nos noms, on a tout fait ». Le récit de Madame Gomis met en lumière une situation désespérante. Les passagers, y compris des enfants non accompagnés, attendent depuis des heures sans nourriture adéquate ni soins médicaux appropriés. « Je vous informe que parmi les passagers il y a ceux sont venus vers 17h, 18h pour prendre le vol de nuit. Jusqu’à présent ils sont là et ils n’ont pas mangé et des malades là sans assistance».
Des enfants et malades sans assistance
La frustration est palpable parmi les passagers, amplifiée par le manque de communication et d’assistance de la part des responsables de l’aéroport. Madame Gomis poursuit : « C’est pas possible. Et ce qui se passe est pire qu’un retard de vol. Il n’y a pas de vol pour dire vrai. Quand on est rentré dans l’avion, on a mis trois heures dedans. On est sorti. On est là. On est au porte numéro 6. » Le personnel de l’aéroport, lorsqu’il est présent, n’apporte que peu de réponses, exacerbant l’angoisse et la colère des passagers : « Il y a de temps en temps des personnels qui viennent mais ils en savent pas plus que nous. On ne nous dit rien, 3 heures de temps dans l’avion on nous a débarqués comme des malpropres. D’ailleurs on se demande même s’il y a un directeur au niveau de Air Sénégal ». La situation est encore plus alarmante pour les enfants non accompagnés, laissés sans surveillance depuis la veille. Notre interlocutrice témoigne de l’indifférence et du manque d’organisation : « Il y a des enfants non accompagnés qui ont été laissés là comme ça depuis hier. On nous a donné des tickets pour aller prendre un croissant et une bouteille d’eau et un café ou un thé et certains ont été virés du restaurant. » Face à cette situation, les passagers ont décidé de prendre les choses en main en lançant une pétition pour réclamer des explications et une assistance immédiate. Cette situation interpelle sur la gestion des crises et l’assistance aux passagers en difficulté dans les aéroports. La compagnie aérienne concernée, a comme d’habitude pondu une note pour présenter ses excuses.
La frustration est palpable parmi les passagers, amplifiée par le manque de communication et d’assistance de la part des responsables de l’aéroport. Madame Gomis poursuit : « C’est pas possible. Et ce qui se passe est pire qu’un retard de vol. Il n’y a pas de vol pour dire vrai. Quand on est rentré dans l’avion, on a mis trois heures dedans. On est sorti. On est là. On est au porte numéro 6. » Le personnel de l’aéroport, lorsqu’il est présent, n’apporte que peu de réponses, exacerbant l’angoisse et la colère des passagers : « Il y a de temps en temps des personnels qui viennent mais ils en savent pas plus que nous. On ne nous dit rien, 3 heures de temps dans l’avion on nous a débarqués comme des malpropres. D’ailleurs on se demande même s’il y a un directeur au niveau de Air Sénégal ». La situation est encore plus alarmante pour les enfants non accompagnés, laissés sans surveillance depuis la veille. Notre interlocutrice témoigne de l’indifférence et du manque d’organisation : « Il y a des enfants non accompagnés qui ont été laissés là comme ça depuis hier. On nous a donné des tickets pour aller prendre un croissant et une bouteille d’eau et un café ou un thé et certains ont été virés du restaurant. » Face à cette situation, les passagers ont décidé de prendre les choses en main en lançant une pétition pour réclamer des explications et une assistance immédiate. Cette situation interpelle sur la gestion des crises et l’assistance aux passagers en difficulté dans les aéroports. La compagnie aérienne concernée, a comme d’habitude pondu une note pour présenter ses excuses.
Les excuses de Air Sénégal S.A
« Nous vous prions d’accepter nos plus sincères excuses pour ce retard et nous vous informons que pour toute réclamation, cette attestation de retard doit toujours être accompagné de votre carte d’embarquement », peut-on lire dans le communiqué signé par la compagnie.
« Nous vous prions d’accepter nos plus sincères excuses pour ce retard et nous vous informons que pour toute réclamation, cette attestation de retard doit toujours être accompagné de votre carte d’embarquement », peut-on lire dans le communiqué signé par la compagnie.