Le Centre de développement de l’athlétisme africain (Cdaa) de Dakar, issu de la Con­fédération africaine, compte six (6) qualifiés pour les Jeux Olympi­ques Paris 2024 qui débutent le vendredi 26 juillet. D’où la grande satisfaction de son directeur, Amadou Dia Bâ. Le médaillé olympique, qui faisait face à la presse hier jeudi, est revenu sur les tenants et les aboutissants des performances réussies par ses athlètes dont deux Sénégalais : Louis François Mendy et Saly Sarr.

«C’est une réussite du centre. Parce que nous, on pensait avoir un à deux qualifiés. Et à l’arrivée ils sont six. Vraiment il faut encourager et féliciter la Direction technique de notre centre, qui a beaucoup travaillé pour avoir six athlètes aux Jo de Paris. Ce qui est une première pour le centre. Parce qu’à Tokyo, nos athlètes sont partis sur invitation. D’où l’importance de ces performances de haut niveau», a expliqué le médaillé d’argent aux Jeux de Séoul.

Selon lui, si Saly Sarr est 14e mondiale et la Gambienne Gina Bass 13e mondiale, Louis François Mendy, lui, est parmi les 15 meilleurs du monde, c’est la preuve que ses athlètes progressent.

« C’est vraiment une satisfaction pour le centre et les athlètes que je tiens à féliciter. Ils sont confiants et actuellement ils sont en France. C’est la dernière ligne droite, ils font le travail avec leurs entraîneurs. C’est vraiment une progression que nous saluons».

Pour les objectifs visés à Paris, Dia Bâ souhaite voir au moins ses athlètes se hisser en finale, comme lui l’avait réussi aux Jeux Olympi­ques de Seoul en 1988, avec une médaille d’argent autour du cou.

«Parmi nos six athlètes qui sont qualifiés, nous avons trois qui ont vraiment le niveau mondial, à savoir Louis François Mendy, Gina Bass et Saly Sarr. Je pense que nous avons de l’espoir et qu’ils vont progresser pendant ces Jeux. Saly, c’est sa première olympiade, mais pour Louis François et Gina Bass, c’est leur deuxième. Ils ont beaucoup plus d’expérience et je pense que l’objectif c’est d’atteindre la finale. Et partir de là, tout est possible ».

Selon le président du Cdaa, «ces belles performances, nous les devons d’abord à la Confédération africaine d’athlétisme pour sa décision de maintenir le centre en Afrique et le ministère des Sports qui, sans son accord, le centre ne serait certainement pas à Dakar», a-t-il indiqué.

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