Le parti Pastef a décidé de se lancer en solo aux élections législatives anticipées. Après la « trahison » de 2022 ou en tout cas le divorce d’avec Taxawu Sénégal et le PDS, -qui ont fortement fragilisé l’idée de quasi-cohabitation-, Ousmane Sonko et Diomaye Faye semblent avoir compris qu’en politique, il vaut mieux compter sur soi-même. On pourrait presque imaginer Sonko, en pleine campagne, en train de déclamer : « Fini les alliances ! Cette fois, je préfère jouer à l’échec avec un seul pion plutôt qu’à la roulette avec des tricheurs ! » En effet, la crainte d’avoir de nouveaux remords doit être aussi palpitante qu’un thriller politique. Mais le défi est de taille : obtenir une majorité confortable. Pour cela, il leur faut des parlementaires qu’ils pourront maîtriser, comme des marionnettes bien huilées. Imaginez une Assemblée où chaque député est enfilé dans un costume en latex, avec une ficelle attachée au dos, prêt à voter à l’unisson. « Oui, Chef ! », diront-ils tous, le sourire figé et l’œil rivé sur le tableau. La stratégie ? Pas de place pour les opportunistes. Pastef mise sur un casting de députés aussi fiables qu’un GPS à l’ancienne. L’objectif : faire passer des lois sans devoir regarder par-dessus son épaule, comme si chaque vote était une danse endiablée où il faut éviter les faux pas. Finalement, qui aurait cru que la politique pourrait ressembler à un numéro de cirque ? Pastef s’illustre comme l’acrobate audacieux, prêt à jongler avec des lois, tout en évitant les chutes de partenaires indésirables. Alors, Sonko et Diomaye sont déterminés à applaudir une telle performance électorale en solo, au soir du 17 novembre.