Depuis près d’un mois et demi,  le service d’urologie du centre de santé de Ngor est à l’arrêt. La raison ? Un manque de  solutés de perfusion. Les patients ont du mal à se soigner. Sur un post sur Facebook,  le professeur Alain Khassim Ndoye alerte : « Décidément, détruire est plus facile que construire… Deux ans de souffrances, deux ans à tenter de stabiliser une activité urologique de qualité au centre de santé de Ngor… Et voilà qu’une rupture de solutés de perfusion nous ‘cloue au sol’. Les patients nous quittent, l’hospitalisation, les laboratoires… fonctionnent au ralenti. Une équipe entière d’urologie se tourne les pouces… Et dire qu’il va falloir tout recommencer… Peut-être pas de zéro, mais pas loin… Tant pis, s’ils ne comprennent pas, tant pis pour nous aussi… Ce pays est épuisant et le cœur n’y est plus. » 

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