D’après L’Observateur, les enquêteurs «l’ont principalement interrogée sur les circonstances dans lesquelles elle a découvert le corps sans vie de son époux». Pour rappel, ce dernier est décédé en France. Victime d’un malaise alors qu’il se rendait à la pharmacie, il a été transporté à l’hôpital où il aurait plongé pendant quelques jours dans le coma avant de décéder le 4 novembre, relaye la presse.
Reprise par le journal du Groupe futurs médias, sa veuve a corroboré cette version, indiquant aux policiers «qu’elle ne pouvait évoquer que l’hypothèse d’un malaise». Seulement, freine une source judiciaire, cette explication est «certes logique, mais pas tangible».
Interrogée sur les raisons de son déplacement à Paris, elle a expliqué que «c’est le silence prolongé [du défunt] et [ses] appels [restés] sans réponse qui l’ont poussé à agir», précisant que «bien que l’ancien ministre souffrait de problèmes rénaux, ce qui l’obligeait à prendre des médicaments, [ce dernier] était en bonne forme lorsqu’il est parti de Dakar».
Yassine Sall Bâ, entendue jusque tard dans la nuit, est retournée chez elle. L’Obs rapporte qu’elle n’était pas la seule personne entendue par les limiers : Babou Diédhiou, l’ami de la famille avec qui elle menait les recherches à Paris, a répondu aux mêmes questions posées à la veuve. Une audition séparée. Ce dernier est également rentrée chez lui. Dans le secret de l’enquête, une source policière souffle que celle-ci pourrait «à tout moment apporter des réponses surprenantes [et] aboutir à des conclusions inattendues».