Le ministère de l’Éducation nationale a sorti un communiqué pour éclairer la lanterne de l’opinion publique sur les informations circulant sur les réseaux sociaux et relatives à l’exclusion d’enfants tardivement déclarés à l’état civil des concours d’excellence. Dans la note, les services du ministre Guirassy informent qu’aucun candidat dont le dossier est conforme aux textes qui régissent les concours n’a été exclu. Les signataires du communiqué de préciser que les dispositions qui organisent les concours dans les écoles d’excellence, notamment le lycée scientifique d’excellence de Diourbel (LSED), le lycée d’excellence Mariama Ba de Gorée (LEMBA) et le collège Dara Rama concernent les jugements supplétifs d’état civil et non de déclarations tardives. À cet effet, les jugements supplétifs acceptés sont de deux ans maximum après la naissance pour le LSED et le LEMBA et de cinq ans pour le Dara Rama. Ces critères, souligne le document, ont été établis dans un souci d’équité et d’égalité des chances pour garantir une évolution harmonieuse au sein des établissements d’excellence. Conscient des défis spécifiques que peuvent rencontrer certaines familles, le ministère de l’Éducation nationale envisage de réviser les textes régissant ces concours. L’objectif est d’adapter des dispositions en vigueur afin d’intégrer des cas spécifiques tels que les jugements d’adoption, les jugements de reconnaissance et les jugements de reconstitution d’acte. Enfin, le MEN appelle à la prudence dans le traitement et la diffusion des informations concernant les examens, concours et politiques éducatives. Rappelons que le 22 décembre dernier, le défenseur des droits humains, Seydi Gassama, a fait un post pour informer que le ministre de l’Éducation nationale a pris la décision d’exclure les enfants tardivement déclarés à l’état civil des concours d’entrée aux lycées d’excellence.