Depuis le lundi 16 décembre, les Depuis se réunissent à l’Assemblée nationale pour les besoins des travaux en commission. Une occasion saisie par Abdoul Ahad Ndiaye, député de la 15e législature fraichement installé pour servir une question écrite au gouvernement portant sur « la croissance inquiétante des paris sportifs en ligne et la publicité agressive ciblant les mineurs ».

Selon le parlementaire, « ces pratiques, amplifiées par l’influence des réseaux sociaux et des personnalités publiques comme certains influenceurs TikTok, font courir à nos jeunes de graves risques ».

Face à ce fléau, il interpelle « le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour protéger notre jeunesse. L’excès des paris sportifs en ligne au Sénégal est préoccupant. Le volume des joueurs et les entreprises qui exercent cette activité se multiplient à cause de la compagne d’une publicité très forte notamment sur les récits dans les publicités ciblant les jeunes, notamment ceux de nos écoles ».

Ces pratiques commerciales, alimentées par les influenceurs de TikTok et ses personnalités populaires présentent un danger pour la jeunesse qui est notre capital humain clé pour un développement équitable et la Vision 2050 », a souligné, le député.

« Les risques liés à ces pratiques, comme la dépendance et la perte de moyens financiers en font un enjeu de santé publique. Les publicités, en ligne commerciales omniprésentes et profitent des codes de la jeune génération pour l’impliquer dans ces jeux de hasard. La saturation des espaces publics et médiatiques semble apporter de bons retours en matière de paris sportifs. Mais à quel prix pour notre société ? », s’interroge -t-il.

Poursuivant, il se demande : « Quelles mesures le gouvernement compte-t-il prendre pour réguler la publicité des paris sportifs en ligne, notamment en limitant leur présence dans les lieux et plateformes fréquentés par les mineurs ?
Pourquoi ne pas interdire purement et simplement la publicité de ces sites dans les espaces où les jeunes et les mineurs peuvent être exposés, comme au tour des écoles, les réseaux sociaux ou les chaines de télévision accessibles à tous à certaines heures ?

Nos lois actuelles reflètent-elles suffisamment l’impact que ces pratiques publicitaires peuvent avoir sur les jeunes et les plus vulnérables ?

Envisageriez-vous de renforcer la législation en la matière, et notamment de renforcer les sanctions contre les entreprises ? », adresse-t-il au gouvernement.

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