Le Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose sera officiellement inauguré en novembre. La cérémonie devait se tenir plus tôt, mais la Covid a chamboulé le planning. Le nouveau directeur du site, Serigne Fall Guèye, est à pied d’œuvre pour organiser l’événement. Selon l’un de ses héritiers, Mor Coumba Ndiaye Rose, les enfants du défunt tambour-major y prendront part.

Ces derniers sont en ce moment confrontés à une grosse équation. «De son vivant, Doudou Ndiaye Coumba Rose avait déclaré toutes ses œuvres. Seulement, aujourd’hui, sa famille n’arrive toujours pas à mettre la main sur ses redevances et droits d’auteurs», révèle Mor Coumba Ndiaye Rose dans les colonnes de L’Observateur (samedi 31 août).

Pour le journal du Groupe futurs médias (GFM), le souci «est à chercher du côté de ses enfants». «Ces derniers n’ont jusqu’ici pas pu trouver un consensus pour désigner son ayant-droit, embraye la même source. La Sodav [Société sénégalaise du droit d’auteur et du droit voisin] est confrontée à ce [problème].»

Mor Coumba Ndiaye Rose, qui annonce un projet de livre sur lui, révèle que son père a eu 42 enfants. «Pour les petit-enfants, ils sont entre 250 et 300», complète-t-il.

Jusqu’à un passé récent, les descendants directs de l’artiste se crêpaient le chignon, poussant la Sodav à geler le produit des œuvres de leur père. Les rapports entre les héritiers du tambour-major se sont améliorés, selon L’Observateur, mais le problème reste entier.

«C’est aux autorités de trouver le moyen de trancher. Comme le vieux a laissé beaucoup d’enfants et de femmes, il faut nécessairement trouver un garant avec qui les autorités vont travailler pour le paiement des redevances, suggère Mor Coumba Ndiaye Rose. […] Beaucoup d’œuvres de Doudou Ndiaye, en collaboration avec Julien Juga, sont exploitées par des structures publiques ou privées.»

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