Un gros scandale éclabousse l’hôpital Dalal Jam. L’Observateur souffle que le gestionnaire des ressources humaines, I. Diatta, a été déféré lundi au Parquet du Tribunal de Pikine-Guédiawaye. Il est poursuivi pour faux et usage de faux en écriture publique et usurpation de fonction.

Selon la même source, la directrice des ressources humaines, Mme Gaye, a actionné la justice après avoir découvert le pot aux roses. La plaignante, détaille le journal du Groupe futurs médias (GFM), « en épluchant les nombreux dossiers qui s’amoncelaient sur son bureau, est tombée sur un document étrange ». La plaignante parcoure le document et constate qu’il s’agit d’une autorisation de sortie du territoire dont le bénéficiaire, « un certain Dr Mory Samba Kandé, est inconnu du service ». Elle tombe des nues, en se rendant compte que la lettre était estampillée de son cachet personnel et portait également la signature du directeur du centre hospitalier de niveau 3, Moussa Sam Daffe. La dame, qui n’en croit pas ses yeux, s’empresse d’actionner la police de Golf. Tous les membres du service ont été ainsi convoqués pour audition. L’enquête ouverte accable I. Diatta. Des investigations menées auprès du ministère de la Santé et de l’action sociale révèlent que le mis en cause, âgé de 44 ans, « est inconnu des bases de données du MSAS ». Cerné, le faussaire est passé à table. Interrogé sur l’identité du bénéficiaire, il parle « d’un ami dans le besoin ». Il confesse que l’homme en question, « qui réside à Kaolack, voulait rejoindre sa fille unique établie en Europe ».  Mory Samba Kandé, en cavale, est activement recherché.

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