El Malick Ndiaye est le nouveau président de l’Assemblée nationale. Celui qui était juste-là ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a été élu au perchoir lors de l’installation de la XVe (15e) législature, ce lundi 2 décembre. Son passage du gouvernement au sommet de l’hémicycle fait le malheur d’un de ses camarades à Pastef (parti au pouvoir). Il s’agit de Matar Bâ. Ce dernier se croyait député. Suppléant de El Malick Ndiaye, tête de liste de Pastef à Linguère lors des législatives du 17 novembre, Matar Bâ avait «conviction ferme que l’ancien ministre allait démissionner de son poste de député pour rester dans le gouvernement», rapporte Source A, qui conte la mésaventure du jeune homme. Matar Bâ s’est donc mis très tôt (trop tôt) dans la peau du parlementaire. Installation des nouveaux représentants du peuple, jour j. Boubou blanc, écharpe vert-jaune-rouge et insigne de député accroché à la poitrine, il se présente à l’Assemblée nationale, espérant être installé au même titre que les parlementaires. Il dut déchanter en apprenant que El Malick Ndiaye a finalement démissionné du gouvernement pour garder son siège de député et, mieux, passer président de l’Assemblée. Source A se demande comment un tel cafouillage a pu survenir au point que Matar Bâ se retrouve avec une écharpe et une insigne de député alors que son installation n’était pas actée. Le journal déclare avoir cherché à comprendre auprès de l’intéressé. En vain.

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