Apsari-3 Arrest, Sierra Leone, Nov. 2008. Illegal fishing vessels Apsari 3 approached as close as 500 metres from the shore, far inside the 5 mile Inshore Exclusion Zone that is reserved for local artisanal fishermen. EJF's Pirate Fishing Campaign focuses on key issues that if addressed will greatly contribute to eliminating illegal fishing operations, including ending the use of Flags of Convenience for fisheries vessels, closing Ports of Convenience, empowering grassroots organisations with video and advocacy training, and securing support for the governments of developing countries, particularly in West Africa, so that they can address pirate fishing in their own waters.

Le Sénégal fait face à une perte estimée à 150 milliards de F CFA par an en raison de la pêche illicite. Selon le dernier rapport de la Direction des pêches maritimes, les débarquements de la pêche maritime pour l’année 2019 s’élevaient à 533 479 tonnes, pour une valeur commerciale de 272,602 milliards de FCfa. L’impact économique de la pêche illégale constitue ainsi une véritable menace pour ce secteur vital. Selon le journal Le Soleil, « en 2023, les autorités sénégalaises ont intensifié les contrôles avec 1326 bateaux inspectés, dont 1053 sous pavillon sénégalais. Le reste, soit 273 bateaux, représentait des embarcations étrangères, dont certaines ont été arraisonnées. » Parmi les nations les plus impliquées, l’Espagne se démarque avec 121 bateaux contrôlés, suivie de la Chine (56), de la Guinée-Bissau (23), de l’Italie (20), et de la Gambie (18). D’autres pays comme la Mauritanie, la Guinée Conakry, la France, le Panama ont vu des embarcations contrôlées en nombre plus réduit, respectivement 8, 5, 2 et 4. Les autorités affirment continuer leurs efforts de surveillance et de contrôle pour limiter les pertes et protéger les ressources halieutiques du pays.

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