Dans contexte économique le contient africain encore une fois constitue l’attraction. L’Afrique dans ce rapport le document traine à la dernière place du peloton derrière l’Europe, l’Asie et l’Amérique. Si l’on se fonde sur la comparaison des performances suivant les continents, « l’Afrique présente un score ICLE inférieur aux autres régions ». Mais, poursuit le document de comparaison, « elle a également enregistré une amélioration au cours de la période examinée. En 2005, le score était de 0,317, puis il est passé à 0,389 en 2015 et a atteint 0,402 en 2021. Cette progression régulière du score reflète une série de développements positifs dans la région bien que des défis subsistent en termes d’infrastructures, de gouvernance et de développement humain ».
Dans l’ensemble d’après ce qui ressort du rapport d’analyse et de performance, « des progrès économiques significatifs ont été enregistré sur les différents continents ». Et il est à souligner que l’Europe et l’Asie continuent d’afficher des scores ICLE élevés, reflétant leur dynamisme économique. « L’Amérique et l’Afrique ont également progressé, bien que de manière plus modérée. Cela indique que des actions sont entreprises dans ces régions, mais qu’il reste des défis à relever pour la marche vers l’émergence, a indiqué le rapport.
Le Sénégal occupe en 2021 le 64eme rang mondial sur 104 pays et le 13eme rang Afrique sur 43 pays, avec un indice ICLE de 0,457.
Globalement, indique t-on dans le rapport, « le Sénégal a connu une progression encourageante de son score ICLE entre 2015 et 2021, dépassant la moyenne africaine, passant de 0,421 à 0,457. Entre 2005 et 2015, son score ICLE a également connu une progression. En effet, entre 2005 et 2015, le score du Sénégal fait un bond de 0,059 points ».
En comparant le Sénégal à la moyenne africaine, on constate que le pays affiche une performance supérieure. En effet, le score ICLE moyen du Sénégal est plus élevé que la moyenne africaine tout au long de la période étudiée. Cependant, il faut noter que le pays est largement en-dessous des pays émergents.
Sur la période allant de 2010 à 2021, les plus fortes progressions au Sénégal, sont enregistrées dans les dimensions « INNOVATION », « FINANCE » et « capital humain ».Ces avancées témoignent des efforts déployés pour promouvoir l’innovation, renforcer le secteur financier et investir dans le développement des compétences de la main-d’œuvre, contribuant ainsi à la croissance économique et à l’émergence.
En revanche, les dimensions « INFRASTRUCTURES » et « Environnement des affaires » du pays progresse à un rythme plus soutenu.
Ces deux domaines peuvent être des défis importants à relever pour améliorer l’émergence économique du pays. Des investissements supplémentaires dans les infrastructures physiques, telles que les routes, les ports et les réseaux de transport, ainsi que des réformes visant à faciliter les affaires et à réduire les obstacles bureaucratiques, pourraient contribuer à accélérer la progression dans ces domaines.
Il est encourageant de constater que l’efficacité de l’État au Sénégal a progressé entre 2010 et 2021, atteignant un niveau supérieur en 2021 par rapport à celui de 2010. Cette progression reflète des efforts visant à renforcer la gouvernance, à améliorer la prestation des services publics et à accroître l’efficacité de l’administration publique au cours de la période allant de 2010 à 2021.
En 2021, les performances du Sénégal sur les dimensions de l’ICLE demeurent faibles par rapport à celles du pays émergent moyen africain. Cette observation indique le Sénégal a encore des défis à relever pour atteindre un niveau d’émergence économique comparable à celui d’autres pays émergents en Afrique. Pour améliorer ces performances, il peut être nécessaire de mettre en œuvre des réformes économiques, sociales et institutionnelles visant à renforcer les leviers d’émergence, tels que l’investissement dans l’éducation, l’amélioration de l’environnement des affaires, la promotion de l’innovation, l’expansion des infrastructures et le renforcement de l’efficacité de l’État.
Dans un cadre général, en particulier en Afrique, l’Ile Maurice, le Botswana et l’Afrique du Sud arrivent en tête avec respectivement 0.810, 0.713 et 0.713.