Dans son référentiel « Sénégal 2050 » lancé hier, lundi 14 octobre, le gouvernement s’engage à relever 6 défis majeurs pour les 5 prochaines années.   Le premier défi est de faire en sorte que  le pays dispose d’un capital humain de qualité. « Ce qui signifie que nous souhaitons avoir une population bien éduquée , bien formée, en bonne santé  et bien nourrie . C’est la principale raison pour laquelle nous occupons encore  les pelotons de derrière dans les classements de l’Indice de développement humain. Egalement quand on a fait le diagnostic, on a réalisé qu’il y a un problème d’équité sociale. La pauvreté c’est 9% à Dakar, et 57%  à l’Est du pays. Il n’y a pas donc une équité sociale parce que le système de protection sociale n’est bien garanti», a indiqué le directeur général de la direction de la planification et des politiques économiques Souleymane Diallo. Le deuxième défi majeur, c’est la construction d’un modèle de développement endogène. Selon M Diallo, , il nous faut un modèle de développement porté par le pays  et par le secteur privé national à partir des pôles de territoire. Le troisième défi qui est structurel c’est celui du financement de l’économie. « Nous  souhaitons un financement adéquat de l’économie. Dans les pays développés, le financement de l’économie n’est pas une contrainte  fondamentale. La contrainte, c’est de disposer d’un projet bancable  et  rentable. Ici, le financement de l’économie, c’est une épine pour l’entreprenariat. Nous souhaitons disposer d’un financement de l’économie adéquat tout en maintenant les équilibres macro-économiques», a-t-il fait part. Le quatrième  défi, c’est celui de la stabilité nationale. « Nous ne pouvons faire rien dans un pays s’il n’y a pas de stabilité nationale. Et nous savons bien qu’au niveau  régional comme international  aujourd’hui, les menaces sont fondamentales », a-t-il souligné. Le cinquième défi, c’est la bonne gouvernance. Selon lui, il n’y a pas possibilité  d’envisager  un programme de développement  sans qu’il ait vraiment la bonne gouvernance. « C’est ce qui explique le Jub, Jubbal Jubbanti. C’est le défi de la bonne gouvernance qui permet de renforcer  la confiance des citoyens vis-à-vis des institutions et de toutes administrations publiques ».  Enfin, le sixième défi a trait à l’innovation. Il faut promouvoir l’innovation scientifique et technologique. « La souveraineté, c’est fondamental mais si on ne promeut pas l’innovation  scientifique et technologique, nous ne pouvons pas être totalement souverains», a-t-il conclu.

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