Le sous-sol sénégalais recèle une grande variété de richesses minérales qui fait courir depuis quelque temps de nombreuses multinationales étrangères. Une tendance qui pourrait léser les champions nationaux dans la gestion des ressources extractives. Mais lors d’un panel intitulé ‘’Regard croisé sur les fondamentaux et la gouvernance du modèle extractif sénégalais’’, Abdoulaye Gning, inspecteur principal des impôts et des domaines, qui représentait le ministre des Finances et du Budget, et le directeur général des Impôts et des Domaines, rassure. Selon lui, l’État prévoit une gestion inclusive des ressources extractives. ‘’Les ressources extractives constituent, dans certains pays, des sources de conflits. Il est évident que l’État du Sénégal essayera par tous les voies et moyens de prévenir cela avec une gestion transparente, une gestion inclusive où les parties prenantes seront associées, notamment le peuple’’, lance-t-il. ‘’L’État se réjouit de l’organisation, par le cabinet Face Africa, de ce panel de haut niveau sur la gouvernance des ressources extractives. Nous pensons que le séminaire adressera les problématiques les plus pertinentes et les conclusions qui en découleront pourront servir de tableau de bord aux dirigeants pour pouvoir effectivement gérer ces ressources extractives de façon optimale, parce que la Constitution du Sénégal consacre sans équivoque que les ressources extractives appartiennent au peuple sénégalais’’, ajoute-t-il. ‘’Toutes les parties prenantes et toutes les forces vives de la nation sont appelées à apporter leurs contributions pour que la gestion de ces ressources extractives se fasse de la façon la plus optimale possible’’, conclut Abdoulaye Gning.