Les décisions issues de la 66e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) d’Abuja et la réaffirmation par le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, de l’engagement des autorités à faire la lumière sur les disparitions des militaires Fulbert Sambou et Didier Badji, figure parmi les sujets les plus commentés par les quotidiens reçus à l’APS.
‘’La CEDEAO acte le départ du Mali, du Burkina Faso, et du Niger’’’, met en exergue Sud Quotidien. ‘’La 66e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernements de la CEDEAO qui s’est tenue, hier dimanche, à Abuja au Nigéria, a acté le départ de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), composée du Mali, du Burkina Faso, et du Niger de la CEDEAO, dès le 29 janvier prochain’’, écrit le journal.
Le journal précise qu’une ‘’période de grâce de six mois serait retenue pour donner une chance à la médiation menée par le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye’’.
‘’CEDEAO et pays de l’AES : le 29 janvier, date du divorce’’, annonce à sa Une Le Soleil. Le journal indique que ‘’la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a fixé la date du 29 janvier 2025, pour acter officiellement son divorce d’avec l’Alliance des Etats membres du Sahel (AES), composée du Mali, du Burkina Faso, et du Niger’’.
Le quotidien précise toutefois ‘’qu’il aura une période de transition à compter de cette date jusqu’au 29 juillet 2025’’.
‘’Départ de l’AES, médiation de Bassirou Diomaye Faye prévue sur une durée de six mois, et la création d’un tribunal spécial pour juger l’ancien président gambien Yaya Jammeh et les tenants de son régime’’, les grandes décisions du sommet ordinaire de la CEDEAO, énumère le journal L’Info.
Pendant ce temps, l’AS évoque la promesse faite samedi aux députés par le ministre de la Justice Ousmane Diagne de faire la lumière aussi bien sur les disparitions du gendarme, l’adjudant-chef Didier Badji que du soldat sergent Fulbet Sambou et des autres victimes des événements de 2021 à 2024’.
‘’Ousmane Diagne qui était à l’Assemblée nationale annonce d’ailleurs que les enquêtes ont démarré’’, ajoute le journal qui titre en Une : ‘’la justice traque les auteurs et commanditaires’’.
Comme en échos à ce quotidien, Libération renchérit : ‘’La justice aux trousses des responsables et des commanditaires’’.
Le journal Le Quotidien estime de son côté qu’Ousmane Diagne a déterré le passé en revenant samedi face aux députés, lors d’une séance plénière, sur les morts recensés entre 2021 et 2023’’.
‘’C’est pour annoncer qu’une enquête est en cours pour situer les responsabilités. Il a aussi évoqué que la lumière sera faite sur le cas des deux gendarmes morts durant cette période’’, mentionne le journal.
A propos des dossiers judiciaires chauds des quatre dernières années ‘’Ousmane Diagne sans langue de bois’’, signale le journal Les Echos. ‘’Les menottes vont parler’’, prédit de son côté Source A.
Pour Walf Quotidien ‘’la traque (est) lancée’’. Le journal souligne que ‘’la loi portant amnistie des événements qui se sont déroulés entre 2021 et avril 2024 n’y fera rien’’.
‘’Les autorités ont décidé de traquer leurs auteurs et leurs commanditaires. Le ministre de la Justice qui était à l’Assemblée nationale en a donné ce week-end un avant-gout’’, écrit Walf.
AB/AKS