Être la première femme procureure de la république du Sénégal n’a rien d’extraordinaire pour Dior Fall Sow. Pourtant, son nom est gravé en lettres d’or dans l’histoire de la justice sénégalaise. Mais pas que, la magistrate est aussi très adulée pour s’être toujours battue pour les questions humanitaires, particulièrement les droits des femmes et des enfants.
A travers notre émission « Sitöé », qui met à l’honneur les femmes leaders, la juriste se remémore une riche carrière nationale et internationale. Première femme nommée Procureure de la République au Sénégal, Dior Fall Sow est une personnalité qu’on ne peut soustraire du charme de la ville tricentenaire, Saint-Louis, où elle a exercé et séduit les ndar-ndar, par sa bonne pratique. Elisabeth Dior Fall Sow à l’état civil a ensuite été directrice nationale de l’Education Surveillée et de la Protection Sociale. Se détachant un peu des tribunaux, elle a aussi été chargée des affaires juridiques de la Sonatel avant d’occuper les fonctions de conseillère juridique près du Tribunal Pénal International pour le Rwanda puis avocate générale au bureau du procureur du Tribunal Pénal International pour le Rwanda. Au micro de Seneweb, la conseillère juridique près de la Cour Pénale internationale s’est exprimée sur plusieurs questions d’ordre juridique et social telles que la peine de mort, son passage à Saint-Louis, la justice sénégalaise, le leadership féminin, la criminalisation du viol dont elle est l’une des instigateurs, entre autres sujets.